samedi 12 mai 2018

jeudi 10 août 2017

C'est reparti!



 Bonjour à tous! C'est reparti! Notre projet continue. Je te prie de bien regarder ta chambre ou bien ton jardin et de choisir un objet préféré pour amener avec toi à l' école lundi, le 14 août. Bon inspiration!  

Bonjour!
 Les chiffres sont de retour, 
les couleurs viennent elles aussi,
 voyons maintenant,  ça te dit?
  Tu auras besoin de ta tête, mais voyons,
 tu sais en fait
 quelles sont les parties de la tête?

Buna! 
Cifrele vin înapoi
Culorile sunt cu noi
Sa vedem acum
Ce ne mai spun
Capul sa il ai cu tine
Oare știi ce parti conține?

Je te propose de te rappeler les chiffres, les couleurs et les parties de la tête en regardant les videos ci-dessous:
Îți propun sa îți amintești cifrele, culorile si părțile corpului, urmărind videourile de mai jos.










samedi 3 juin 2017

Vers la fin du projet

Lundi et mardi, le 29 et le 30 mai, la première classe a participé à une chasse au trésor, pour l'évaluation finale du projet "Français à la récré ". Félicitations aux équipes!
Les flamants à l’arrivée

Les kangourous au start

Les kangourous à l’arrivée

Les grenouilles au start

Les grenouilles à l’arrivée

Les lapins à l’arrivée

Le projet, du "cloche-pied" jusqu'à "la  récré"



L’événement "Français à la (ré)cré…ativité"



                   Réalisation du projet « Français à la récré »
          à l’Ecole Gymnasiale Preuteşti – Basarabi, jud. Suceava
                                                             À la récré, à la récré, à quoi pourrait-on jouer?
                                                                                                                                (…)
                                                           À la récré, à la récré, on n'a pas l'temps de jouer.
                                                         (paroles de la chanson À la récré, Anne Sylvestre)

                     Sur les pavés ensoleillés, il fallait apprendre à garder son équilibre en avançant à cloche-pied, entre la terre et le ciel. J'adorais piétiner le sol ...
                                                                       «CritiquesLibres.com, juin 15»

              «  A cloche pied au-dessus des nuages, sur la plage, au milieu des jeux des enfants ou des mots. »
                                                                                                                                    Chantal Couliou, 2009

  




Des leçons pendant les recréations ?
On avait constaté comment la récréation risquait de devenir de plus en plus un moment qui favorisait la violence entre nos élèves plutôt que la détente ; alors on a commencé à l’exploiter comme source de découverte et d’apprentissage dans le cadre de notre démarche contre la violence à l’école. C’est pourquoi, pour le concours national « Je découvre le français » édition 2017, on propose un projet autour du mouvement et des activités sportives, de la danse et des jeux d’enfants, dont le premier est le jeu de la marelle suivi par d’autres jeux qui se passent dans la cour de récré. Il s’agit de découvrir le français à travers des activités ludiques basées sur l’équilibre et la motricité, placées dans leur majorité dans les pauses de récré. Apprendre le français en jouant à la marelle c’est d’avancer à cloche-pied entre la terre et le ciel en huit sauts, du simple vers le complexe, qui correspondent à huit activités distractives. C’est aussi faire du sport, découvrir, jouer et ne jamais renoncer.
Selon l’énigme déchiffrée du Sphinx, l’homme parcourt plusieurs étapes dans son marche de l’enfance jusqu’à la maturité : à quatre pattes, à deux pieds, à trois pieds. Nous, les enseignants n’oublions jamais le temps de l’enfance, quand on apprend à sauter à cloche-pied et à jouer, en dépassant nos limites. À cloche-pied c’est plus sollicitant, mais plus amusant. C’est en se tenant sur un pied qu’on fait des renforcements. Si on transfère ce mouvement de deux pieds sur un pied dans le domaine de l’apprentissage d’une langue étrangère comme le français, alors le syntagme « à cloche-pied » ne parle pas seulement de la capacité physique de garder son équilibre, mais aussi de l’effort des apprenants de maîtriser une compétence de communication dans une nouvelle langue étrangère qui leur a été proposée au cours du mois du mai.
Comme les élèves n’ont jamais étudié le français, la première difficulté a été de faire les apprenants accepter de ne pas tout comprendre et d’apprendre à saisir le sens général du message. Pendant le déroulement du projet ils ont bien aimé toutes les activités et n’ont plus eu peur de ne pas comprendre le français.
On a débuté un peu atypique avec les couleurs, parce que les élèves ont beaucoup aimé colorer leurs petits cailloux. Pour mettre en évidence le genre des mots « caillou » et « marelle » on a inventé les personnages  M. Caillou et Mme de la Marelle. On a utilisé la danse de la marelle pour développer la coordination entre la parole et le geste. En ce qui concerne les jeux d’enfants, parfois les règles ont été légèrement modifiées par rapport aux jeux d’origine, par raisons didactiques.

Le jeu de la marelle
Les élèves connaissent ce jeu et dessine la marelle chacun à son gré. Leurs dessins brise-glace montrent leur capacité d’écrire les chiffres et de compter en roumain. Au début on a joué à la marelle pour se divertir et puis on a introduit des éléments de jeu didactique. On a fait connaître aux apprenants la nouvelle règle : chaque case de la marelle cache une mission pour nous. On a commencé avec la case no. 1 ; le premier joueur y a lancé son caillou. C’était la case des couleurs.
Si le joueur lance bien son caillou on peut présenter une vidéo, puis la séquence d’apprentissage commence. Le joueur doit maintenant parcourir toutes les cases de la marelle. Au retour, on ne lui permit pas de récupérer son caillou avant de répondre à une question liée au nouveau contenu qu’il a appris. Son équipe peut l’aider, autrement il va rester dans la case de la marelle, jusqu'à ce qu’il trouve la réponse correcte. S’il ne trouve pas la réponse correcte mais arrive quand même à rester sur un pied jusqu'à ce qu’on compte jusqu’au numéro de sa case, il est libre.
Il y a plusieurs variantes de la marelle. Nous avons choisi une variante qui corresponde le mieux à nos objectifs. Comme nouveauté, les cases de no. 1 à no. 8 ont été colorées selon l’ordre des huit couleurs qui apparaissent dans la vidéo « Apprendre les couleurs en s’amusant », c'est-à-dire 1. Bleu 2. Jaune 3. Rouge 4. Vert 5. Gris 6. Marron 7. Orange 8. Rose. Les élèves ont marché ou sauté sur les couleurs dans l’ordre qu’ils entendent dans la chanson. Plus tard, ils ont pu associer la couleur à l’animal de son album : Le flamant est rose. La grenouille est verte…
Pour aller plus loin avec la chanson Trois petits cailloux, on a choisi un jeu devinette - version modifiée du jeu Greli-Grelot 
Déroulement : Les élèves vont constater que leurs cailloux se sont enfuient. Mettre quelques cailloux au creux de tes mains. Secouer, mélanger et agiter les mains tout en chantonnant la formule « Les petits cailloux au creux de ma main, roulent et se bousculent comme des petits coquins. » Puis on adresse la question : Combien y a-t-il de cailloux ? Devine ! Le partenaire  doit deviner correctement le nombre de cailloux présents dans la main, s’il réussit c’est à son tour, sinon compter et recommencer en modifiant le nombre de cailloux contenus dans les mains.

Les structures de vocabulaire
C’était important pour nous que nos élèves construisent des phrases complètes dès le départ au lieu de dire des mots isolés, pour exprimer des actes de parole complètes. Ainsi, une structure comme « Combien ya-t-il de… ? » a été dite, chantée et répétée dans des exercices d’élocution : Dire la phrase interrogative en marchant, en sautant, en courant ; dire la phrase très lentement, puis très vite, très fort, puis très doucement. On a imité aussi les animaux qui se déplacent en sautant et les oiseaux qui se tiennent sur un pied.

Du simple vers le complexe
Nous avons conçu chaque étape de manière que chaque élève puisse renforcer/ réinvestir le vocabulaire acquis dans des nouvelles situations et y ajouter un nouveau contenu. Chaque case dans laquelle on est avancé a repris les éléments de la case précédente avant d’introduire le nouveau contenu. Nous avons insisté sur la répétition des structures dans des différents contextes d’apprentissage par le jeu. Dans ce sens, voir :
1.      Bonjour !
2.      Bonjour ! Je m’appelle <prénom>.
3.      Bonjour ! Je m’appelle <prénom>. J’ai sept ans.
4.      Bonjour ! Je m’appelle <prénom>. Jai sept ans. J’ai un caillou <couleur>.
5.      Bonjour ! Je m’appelle <prénom>. Jai sept ans. J’ai un caillou <couleur> au creux de ma main.

Les avantages du choix du jeu de la marelle et des activités pendant les recréations
Le jeu de la marelle permet d’ajouter autant de cases que l’on veut, selon le progrès des élèves. Il permet aussi de faire le retour en arrivant dans des cases déjà parcourues, ce qui peut être traduit en termes pédagogiques comme évaluation. Nous l’avons bien exploité cette étape du jeu.
Ainsi, bien qu’on ait débuté avec 8 cases, on peut toujours en ajouter la neuvième, la dixième case etc. qui introduira un nouveau contenu d’apprentissage pour la nouvelle leçon ou la prochaine pause de récréation.
L’évaluation finale a été réalisée par une chasse au trésor qui a bien amusé les enfants, dans le but de repérer des informations essentielles  et de réutiliser les nouveaux acquis. 


Sitographie :